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REPORTAGE :La mort de Charles Alphonse N’Dour

22 Sep 2014 : 17:57 تعليقات: 0 مشاهدات: 
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Yennayri
منشور من طرف Yennayri
[justify]Par Hasna Belmekki
Neuf cents migrants secourus dans le détroit de Gibraltar en une seule journée, «du jamais vu!» selon la Croix Rouge. Ce mardi 12 août 2014, désormais inscrit dans les nnales de la fondation humanitaire, et les jours précédents durant lesquels 400 [/HTML]
Par Hasna Belmekki
Neuf cents migrants secourus dans le détroit de Gibraltar en une seule journée, «du jamais vu!» selon la Croix Rouge. Ce mardi 12 août 2014, désormais inscrit dans les nnales de la fondation humanitaire, et les jours précédents durant lesquels 400 migrants de plus ont été arrachés à la mer, ont contraint le ministère de l'Intérieur espagnol à se réunir en urgence pour arrêter les mesures à prendre. De l'autre coté de la rive, aux portes des frontières marocaines, la confusion est toute égale au sein de la population migrante en cette mi-août.
Dans le quartier Al Irfane, plus aappelé Boukhalef, situé à la périphérie de la ville de Tanger, les candidats à l’immigration illégale ne parlent que de ça. La nouvelle a circulé dans tout le pays. De nouveaux arrivants ont afflué de Fès, Rabat et Casablanca. Le quartier, réputé pour être l'une des bases arrière de l'immigration clandestine, est plein à craquer. Des campements de fortune ont été installés aux abords d'une interminable rangée d'immeubles blancs. D'autres occupent une petite forêt, située à proximité.
Les témoignages des migrants ayant pu atteindre l’Espagne sont édifiants. La plupart des traversées se sont déroulées avec une facilité déconcertante. «Lorsque que nous sommes arrivés en brousse, il y avait seulement quelques Alits (ndlr: surnom donné par les migrants aux forces de l'ordre marocaines). Nous avons tout de suite compris qu’il n'y aurait pas de résistance. Il était 16 heures. Sur la plage, il y avait des Marocains. Ils nous observaient alors que nous étions en train de gonfler notre zodiac. En mer, contrairement aux habitudes, il n'y avait pas la marine nationale (photo ci dessous ©Marcos Moreno). La voie était libre. Nous avons pagayé, pagayé, pagayé… La Croix Rouge nous a recueillis, quelques heures après», explique Laure*, une Camerounaise de 34 ans, jointe au téléphone à Tarifa, en Espagne. «J'étais ce jour-là sur le rivage, prêt à les suivre moi aussi, raconte Abou, un Guinéen de 32 ans. C'était un spectacle très émouvant. Plus de cinquante zodiacs prenaient le large presque au même moment. Hélas, la chance n'a pas été de mon côté. J'ai eu un problème de valve sur mon embarcation et j'ai dû rebrousser chemin.»
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Ces témoignages ont rapidement circulé dans le milieu très fermé des clandestins, nourrissant ainsi les rumeurs les plus folles. «Le Canada cherche 3000 migrants, le pays a besoin de main d'œuvre, c'est pour cela qu’on nous laisse traverser!», s’exclame Abouo, un jeune Ivoirien en s'appuyant sur une béquille. «Les portes s’ouvrent, il paraît que l’Allemagne a besoin de monde aussi!», s’enthousiasme Oscar, un Camerounais de 32 ans, coincé à la frontière depuis plus de trois ans. Les deux hommes rejoignent la foule rassemblée à proximité de la mosquée du quartier en ce vendredi 15 août. Des femmes enceintes, des mères et leurs enfants sont conduits dans des minibus, sous le regard interrogateur d’une centaine de migrants subsahariens. Leur destination finale, visiblement tous l'ignore, mais la plupart partage cette même certitude: on les emmène traverser le détroit. La confusion est totale.
Henriette, l’une des femmes emmenées ce jour-là, témoigne: «Certaines femmes ont pris leurs bagages! Elles étaient persuadées qu’on les conduirait en Espagne. Moi-même j'y ai cru! C'est en arrivant à la médina (ndrl : centre-ville historique) que j'ai compris qu'il s'agissait d'autre chose. On nous a conviées à un festival dont le thème était l’Afrique Noire. Nous étions là simplement pour faire de la figuration. Ils nous ont filmés pendant qu'ils nous remettaient quelques lots: un paquet de trente couches, un litre de lait, une boite de fromage et aussi quelques vêtements. Mais il n'y avait pas assez de dons pour tout le monde, c'était la cohue. On était vraiment mal à l'aise.»
A l'autre bout de la ville, au même instant, la foule des migrants, toujours dans l'attente d'information, s'élance par grappe dans l'avenue principale. Une rumeur, encore une, échauffe les esprits. «D'autres minibus sont en route!», lance une femme, le pas pressé. La multitude n’atteindra pas le carrefour qui marque la sortie du quartier. Des cris de terreur disloquent sa course. Surgis des rues adjacentes, plusieurs dizaine d’hommes, certains à peine adolescents, tous armés de couteaux de boucher, de matraques ou encore de gourdins, se ruent sur les migrants. Les femmes, comme les enfants, ne sont pas épargnés. La chasse à l'homme qui vient de débuter dans l’après-midi ne s'achèvera qu'au petit matin. Les migrants tentent de joindre la police, dès le premier assaut. En vain.
Il leur faudra attendre plusieurs heures et l’arrivée d’Héléna Maleno, une chercheuse espagnole, spécialiste de la migration, sur le terrain depuis trois ans, pour que les autorités se déplacent. A leur arrivée, la tension est vive. Héléna Maleno est prise à partie. Agressée verbalement et sexuellement sous le regard impassible de la police, elle doit son salut à un taxi qui passait par là, alors qu'elle prenait la fuite.
«J'ai été agressé sous les yeux d'un commissaire qui n'a pas bougé. J'ai été insultée par des jeunes Marocains qui dissimulaient leurs armes sous leurs vêtements pendant que d'autres me maintenaient en appuyant très fort sur ma poitrine. Alors que je criais à l'aide, le commissaire m'a répondu: tu es responsable, c'est toi qui les provoque! Le chef de la bande de voyous m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit: toi, je vais te tuer! J’ai couru avant de réussir à monter à bord d’un taxi qui m'a emmenée loin de ce cauchemar», explique-t-elle quelques jours plus tard, encore hébétée par la violence dont elle a été victime.
Terrorisée, Henriette et son petit garçon d'un an, se réfugient avec d'autres membres de la communauté dans la petite forêt qui jouxte le quartier. Ils y passent toute la nuit. A l'aube, le bilan est lourd. Cinq migrants hospitalisés, des viols signalés, de nombreuses habitations dévastées, certaines incendiées (photo en tête d'article et ci-dessous © Juan Manuel). Toutes les victimes ont été dépossédées de leurs maigres biens: téléphones portable, monnaie, vêtements, chaussures…même les vieilles marmites ont été emportées. Les bateaux pneumatiques, les rames et les gilets de sauvetage ont été confisqués. Le matériel de traversée réapparaitra sur le marché noir quelques jours plus tard.
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La terreur au quotidien
Le scenario de ce vendredi 15 août illustre la triste réalité des migrants en transit, coincés aux frontières marocaines, dans la banlieue de Tanger. Depuis la mort de Cédric, ce jeune Camerounais de 19 ans, tombé du haut d'un immeuble lors d'une intervention militaire en décembre 2013 (ndlr: troisième décès de e genr en trois mois), les forces de l'ordre n'entrent plus dans le quartier pour procéder aux refoulements. Depuis, des bandes criminelles se sont appropriées l’endroit. Elles y opèrent en toute impunité, en semant la terreur. «Ils nous attaquent souvent le vendredi, généralement après la prière du soir. Ils nous prennent par surprise. Ils défoncent les portes. Ils sont armés de gourdins et de couteaux de boucher de 14 centimètres. Sous la menace, ils prennent tout ce que nous possédons. Ils nous frappent, nous blessent, violent nos femmes (photo ci-dessous ©Juan Manuel). Nous sommes démunis, nous ne savons pas où aller pour être en sécurité, ni même à qui parler. La police n’intervient pas. Quant aux associations, il y a bien longtemps qu’elles ont déserté le quartier», se désole Sekou, un Malien d'une trentaine d'années.
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Face à cette menace, la majorité des propriétaires n'osent plus louer de logement aux migrants, de peur des représailles. Les appartements vides, très nombreux dans la zone, sont désormais squattés, bien souvent avec l'accord d'un gardien d'immeuble qui perçoit une rétribution en échange. L'autorité est absente. Le commissariat de police le plus proche est situé à plus de trois kilomètres. Cette insécurité prégnante pèse lourdement sur la vie du quartier. «La présence des subsahariens pose un réel problème. Ce n'est pas personnel, moi je n'ai rien contre eux, bien au contraire. Ils représentent une bonne partie de mon chiffre d'affaires et puis ils sont éduqués. Non, le souci, c'est que leur présence ici génère une insécurité permanente. Pour nous aussi, car les autorités sont absentes. Tout le problème est là!», témoigne Badr, un commerçant du quartier.
A ses côtés, Samir, gérant d’un cyber café, partage le même avis: «Il faut reconnaître qu'ils ont une culture différente. Ils se rassemblent souvent en nombre aux pieds des immeubles et parlent fort tard dans la nuit. Cela créé des nuisances sonores. Vous savez, Boukhalef est une cité-dortoir. Une bonne partie des habitants travaille dans les usines qui se situent à proximité. On peut comprendre qu'ils soient excédés. Mais cela ne justifie pas cette violence, c'est inacceptable. Le Maroc devrait être un exemple en termes de gestion d'immigration car il ne faut pas oublier qu'il y a près de cinq millions de Marocains dispersés à travers le monde.»
Violence meurtrière
Après deux semaines de calme relatif, la terreur a refait surface dans la nuit du 29 au 30 août. Cette fois-ci, la nuit fut meurtrière. Charles Alphonse N’Dour, un jeune Sénégalais de 25 ans, a été assassiné. Il a été retrouvé égorgé. «Charles était mon ami. Il venait de Casamance. C'était quelqu'un de bien. Il rêvait d'Europe. Il habitait Casablanca. Il est venu à Tanger parce qu'il savait que beaucoup avaient réussi à traverser. Il voulait lui aussi tenter sa chance. C'est terrible de perdre la vie ainsi. Je suis sûr qu'il aurait préféré mourir dans l'eau», confie Guy-Alain, très peiné. Les blessés sont plus nombreux que la dernière fois, plus d’une dizaine. Les camps installés à proximité du quartier ont été brûlés. Les habitations une fois de plus vandalisées et les migrants dépouillés.
Au lever du jour, dans une tristesse profonde et une colère contrôlée, une centaine de migrants entreprend une marche pacifique pour se rendre au centre-ville, afin de dénoncer les violences dont ils sont victimes et l'inertie des autorités. Le Consul du Sénégal, qui a fait le déplacement dans le quartier suite à l’assassinat d’un de ses ressortissants, tente de ramener le calme. Invoquant la diplomatie, il invite les manifestants à reculer. La foule ne l’entend pas de cette oreille. Elle s’élance à petit pas avec un seul slogan: «Marocains racistes! Marocains assassins!» (photos ci-dessous ©Juan Manuel)
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Après quarante minutes de marche, à quelques pas du centre-ville, un barrage policier et militaire stoppe l'avancée des manifestants. Certains prennent la fuite. Jules, un Gabonais, s'écrie: «Revenez, revenez! L'immigration clandestine n'est pas un délit de droit commun. Nous ne sommes pas des voleurs, nous avons des droits! On nous assassine, le monde doit le savoir. Nous devons lancer un appel à la communauté internationale. Nous aussi nous avons droit à la vie!»
Le canon du camion anti-émeute crache un puissant jet d'eau, mettant un terme à toute discussion. La petite foule se divise. Les coups de matraques pleuvent. A moins de deux kilomètres de là, les touristes qui s'extasient devant la beauté de la baie de Tanger, n'en sauront rien. Maitrisés un à un, les migrants sont jetés dans des fourgonnettes de police. Trente-cinq d’entre eux sont arrêtés et déférés devant le Parquet, les autres déposés dans le quartier de Boukhalef.
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Une condamnation arbitraire et des droits fondamentaux bafoués
Après un procès exécuté dans l’urgence -moins de 48 heures- la justice a rendu son verdict. Poursuivis pour participation à une manifestation «non déclarée», dix-neuf migrants sont condamnés à l’expulsion (l’un d’eux, un Sénégalais en situation régulière, sera libéré), dix autres écopent d’une peine d’un mois de détention avec sursis et d’une amende de 1000 dirhams (90 euros). Les six derniers sont relaxés. A la sortie de l’audience, le Guadem (groupe associatif de défense des migrants) dénonce déjà «une procédure d’éloignement arbitraire et un procès non équitable». Les migrants condamnés à être expulsés ne bénéficieront pas, comme le prévoit la loi, d’un délai de 10 jours pour faire appel devant le Tribunal de première instance de Tanger.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre, les migrants sont conduits dans un bus peu avant l’aube. Les six relaxés sont également embarqués à bord de ce véhicule qui prend la route de l’aéroport Mohamed V de Casablanca. «Les autorités nous ont expliqué que la procédure voulait que nous soyons refoulés à Rabat mais le car ne s’est pas arrêté dans la capitale. Ils ont essayé de nous forcer à monter dans l’avion mais nous avons résisté. Aujourd’hui, ils veulent nous contraindre à signer des documents pour nous expulser. Mais je suis un innocent. Je n’étais pas à la manifestation. J’ai été arrêté alors que je partais au centre-ville faire mon marché. Ma femme et mon bébé m’attendent à Tanger», explique Alphonse, l’un des migrants. Détenus dans le sous-sol du terminal 3 de l’aéroport de Casablanca, les six hommes ont observé une grève de la faim durant trois jours afin de réclamer le respect de leurs droits. Les migrants sont éprouvés. «Nous sommes arrivés mardi matin aux alentours de 10 heures à Casablanca. Ils nous ont retenus dans le bus jusqu'à 17 heures 30 sous un soleil de plomb et sans accès aux toilettes. Certains ont été contraints de faire leurs besoins dans le bus par ce qu’ils ne pouvaient plus se retenir. C’est une situation vraiment affligeante. Et durant les jours de détention dans les geôles du commissariat de police de Tanger, on nous a privés de nourriture durant deux jours. Tous nos droits sont piétinés.»
Cette situation, Camille, un jeune Camerounais de 17 ans, ne l’a pas supportée. Il a fini par signer les documents avant d’être embarqué sur un vol à destination de Yaoundé, un jeudi soir. Les cinq autres grévistes de la faim ont poursuivi leur mouvement. Après une semaine de captivité, ils ont pu retrouver la liberté, grâce à l’appui de leurs familles et au soutien associatif.
Depuis la mort de Charles Alphonse N’Dour, la police est réapparue dans le quartier de Boukhalef. Elle y effectue des patrouilles, et, depuis peu, prête main forte à des hommes qui poussent les migrants à quitter le quartier, dans les trois jours. «Je ne supporterai pas une humiliation supplémentaire. Je vais chercher un autre logement ailleurs», confie Grégoire, un migrant. Beaucoup, faute de moyens, ont pour l’heure trouvé refuge dans la forêt d’à coté.
*Les noms et les origines des migrants ont été modifiés - reportage réalisé avec le soutien de FAIR (Forum for Africain Investigative Reporters)
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