En plein contestations du mouvement 20 février et le printemps arabe, le discours royal du 9 mars nous annonce la révision de la constitution. En fin, nous nous sommes dis, Il a comprit. Soulagement ? Mais en fait, c’est une caresse au sens du poil avec un air de la berceuse. Une équipe royale est désignée pour aérer la forme de la constitution sans toucher le fond.
Les marocains de l’étranger sont également invités à voter car, désormais, ils jouiront de leur droit de vote comme leurs frères de l’intérieur. C’EST UNE PROMESSE ROYALE.
La radio de Hollande international avait lancée une enquête chez les marocains de l’étranger à grande échelle en collaboration avec le journal électronique Hespress. L’objectif est d’évaluer les intentions des votes, les tendances, et le taux d’accomplissement du devoir politique.
Résultat : 71% des sondés iront voter pour la nouvelle constitution. 92% sont contents, en fin, de jouir de leur droit de vote. 82% promettent de remplir leur devoir politique chaque fois que c’est nécessaire. Ces chiffres sont confirmés et commentés sur Hollande international.
Le centre du pouvoir, lui, prépare les fondations de l’avenir du champ politique du Maroc pour au moins une ou deux générations. Comment ? Il se basera sur une stratégie the Nasty effect, l’effet crado, (riuna) ifflasse, niaise. Cette stratégie est développée chez l’oncle Sam par les grands lobbies qui sert à modifier la perception de l’information ou de l’image en l’altérant. Modifier la perception que le public se fait d’une donnée déjà ancrée dans l’imaginaire national. Détruire pour bien construire à son goût.
Il a fait élire des exécutants et obéissants à la tête des partis nationaux.
Chabat , Lachgar, Ben abdellah, Mezouar.
Avant le lancement de la compagne des législatives, re belote pour une autre enquête à grand échelle et la mobilisation de grands moyens pour mener à bien son objectif.
Résultat : 73% voteront le PJD (dont 21% par conviction, 45% avancent qu’il a les mains propres, novice, 22% pensent que le PJD était toujours marginalisé par le makhzen et qu’il faut lui donner cette opportunité quitte à le juger sur les faits).
Cette conclusion est confirmée et commentée en Hollande mais hespress national restait muet. Ce journal ressemble fort au chocolat Ponti (blanc dehors et noir dedans).
Le centre du pouvoir enrichi de ces renseignements prive la communauté marocaine de leur droit de vote. Le Roi revient sur sa promesse comme Il a fait pour le pédophile espagnol.
En plein compagne électorale, le PJD crie haut fort sa crainte de fraudes. Le Roi, de son château français, le rassure et qu’Il veillera personnellement sur le déroulement des élections.
Le gouvernement de l’ombre mène le grand jihad contre le PJD.Comment ? Il charge madame 2M et ses chefs de tenir tête au chef de gouvernement de façade et au ministre de tutelle. Le PJD cède. Promesses dans l’air. Tant de promesses non tenues et pour cause les démons, justifie-t-il. La situation sociale est désastreuse, augmentations des prix de toute sorte, crise politique, tâtonnement et faiblesse de prise de décision. Et dans ce contexte que l’arrestation et l’incarcération de M. Anouzla s’est opérée. Il faut noircir l’image de ce novice et créer des contradictions en son sein. Mettre en évidence toute défaillance, cas d’El Khalfi perte de l’argent public, sa déclaration sur l’affaire Anouzla. Ramid, ministre de la justice.
Le PJD est au pouvoir et découvre qu’après la lune du miel viendra le temps de lahrrira quotidienne. Lui qui croit pouvoir redresser le système de l’intérieur. Naïveté primaire. Tant de promesses ont été annoncées mais en vain. Les démons l’empêchent d’agir, dit-il. Il est souillé. Bras de fer entre les intentions et la réalité du pouvoir. Il caractérise le tâtonnement, l’hésitation, la faiblesse de positions. Des crises à répétition et l’incompétence en sus. La violation des droits humains sont bafouillés. Matraquage des manifestants et emprisonnement des journalistes et militants du mouvement 20/2.
Chabat à la tête de l’istiklal, met fin à l’historique du parti et de ses Hommes. Désormais, on retiendra de ce parti, Chabat arriviste, la grande gueule, Taza, Chabat-fils trafiquants, cycliste et surtout cette image de Chabat entre les ânes.
Il condamne M. Anouzla avant même que la police judiciaire finisse son enquête. C’est les ordres. Crado. Année zéro.
Lachgar, on retiendra de lui l’amour du pouvoir, la division et la démission d’un symbole de ce parti et un de ses fondateurs. Pas de convictions ni principes. On dira plus le parti de Mehd,Boubid et El yousfi. L’image de ce parti est Lachgar mouchoir à la main et son vizir Moujahid. Ils condamnent M.Anouzla. Crado. Année zéro.
Ben abdellah, le PPS, l’amour du pouvoir sans conditions. Sans principes. La nouvelle image : Ben abdellah, après quelques clopes et un sec file son djellaba et prend la tête de la délégation officielle pour la mecque.
Mazouar, le voleur, affairiste et profiteur. Il est membre du club, l’impunité est garantie.
Il est naïf de croire que le centre du pouvoir n’est pas sensible à ces appels de libération de M. Anouzla, et surtout venus des organisations reconnues mondialement et qui ont leur pesant d’or. Il veut faire d’une pierre deux coups : il a enfoncé le clou et noircir l’image de ces partis qui ont condamné M. Anouzla avant la justice et il veut nous faire changer cette perception d’une justice des ordres à une justice indépendante qui ose défier le pouvoir. Elle va libérer M. Anouzla ? Un jeu gagnant-gagnant. Intérieur et extérieur.
Il est à remarquer que le seul parti politique le PAM, proche du palais, qui se positionne contre l’arrestation de M. Anouzla. Curieux, n’est ce pas ?
Au moment opportun, le centre du pouvoir provoquera une autre crise gouvernementale qui mènera à des élections anticipées.
Désormais, le champ politique est clair : Il y a le PAM et les autres partis pourris, vulgaires, incompétents et sans principes.
Le centre de communication du PAM pivotera autour d’un axe de thèmes :
Moi, le PAM, j’ai dénoncé l’arrestation d’Anouzla ;
Moi, le PAM, j’ai des principes, contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas aux ordres de mon géniteur ;
Moi, le PAM, je suis émancipé ;
Moi, le PAM, j’ai les mains propres et je n’ai jamais été au pouvoir ;
Moi, le PAM, je suis aussi novice ;
Moi, le PAM, je suis le moindre mal ;
Moi, le PAM, je vous conseille de vous initialiser. Remettez- vous à zéro et vous verrez ?
Oubliez 20/2
Allal, Mehdi, Marx et les frères Mourssi.
Désormais, il y a LE PALAIS et LE PAM.
C’est l’an un.
Les moyens de communications officiels et la presse à subsides amplifieront l’écho.
Le PAM sera le gagnant avec une majorité satisfaisante.
Contraintes possibles :
Le réveil des dormants ;
La fièvre du 20/2 ;
Ces démocrates aveuglés, par idéologies ou convictions, se décident, en fin, de les mettre de coté ;
Le rassemblement et l’unicité de l’objectif : Monarchie parlementaire, Le Roi symbole de l’unité, la gouvernance au peuple ;
Une résistance continue pour forcer ce système de gouttes à gouttes.
Question à l’architecte ?
Dans notre imaginaire national il y a :
Ali le compagnon
Ali baba et les 40 voleurs
Ali le boxeur
Ali et son froc
Ali membre du club
Ali Anouzla, l’Homme, le Résistant.
Merci de nous préciser le quel à retenir.