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« Moulay Hicham » tel que je l’ai connu : D’un harem à l’autre (Episode 3)

28 May 2014 : 05:25 تعليقات: 0 مشاهدات: 
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Yennayri
منشور من طرف Yennayri
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J’ai entendu l’autre jour une vidéo dans laquelle Khalid Jamaï expliquait que le prince Hicham El Alaoui, alias « Moulay Hicham », ou MH d’ici en avant, avait une culture anglo-saxonne. Selon Jamaï, c’est la culture anglo-saxonne qui a permis à son ami et bienfaiteur d’écrire dans son liv[/HTML]

J’ai entendu l’autre jour une vidéo dans laquelle Khalid Jamaï expliquait que le prince Hicham El Alaoui, alias « Moulay Hicham », ou MH d’ici en avant, avait une culture anglo-saxonne. Selon Jamaï, c’est la culture anglo-saxonne qui a permis à son ami et bienfaiteur d’écrire dans son livre que son père était un ivrogne et d’insinuer que c’est sa mère, la Libanaise Lamia Solh, qui portait le pantalon à la maison. Je crois que Khalid Jamaï voulait dire que le prince avait une culture libérale, mais peut-être qu’il a confondu ces deux concepts.
Car, dans la vraie culture anglo-saxonne, quand on est pris en défaut on raconte tout, on avoue tout, on déballe tout. Et on demande pardon publiquement. On fait « amende honorable ». Par ses manigances, le prince Hicham El Alaoui a détruit la vie de deux de ses amis chers, ainsi que celle d’une femme à qui il a menti et qui a cru en lui. Mais à part un seul cas, et de manière biaisée, il ne raconte rien de ces drames dans son livre. Et, en bon suiveur de la culture anglo-saxonne, il ne demande pas pardon. Quand on lit son livre, on remarque qu’il n’avoue jamais d’erreurs, jamais la responsabilité d’histoires qui ont mal tourné. Pour lui, pour ce « Mehdi mountadar » alaouite, il est l’éternel victime du Makhzen. Mais, s’il a été un opposant occasionnel au régime de son cousin, on ne peut pas dire qu’il a été une victime du régime. Il n’a jamais été poursuivi en justice, il n’a jamais été ruiné financièrement et n’a jamais fait de la prison. Et surtout, il a commis des délits qui se sont révélées dévastatrices pour ses proches.
Avant de me substituer à lui et de les raconter, je voudrais ouvrir une grande parenthèse pour répondre à quelques « murmures » que j’ai entendu ici et là après la publication du dernier épisode de cette petite série, et dans lequel je donnais les noms et les détails de quelques journalistes qui ont été « attirés » financièrement, pour ne pas dire autre chose, par « Moulay Hicham ».
La vérité, c’est que je m’attendais à des réponses, des démentis, des détails et même à des plaintes, au Maroc ou à l’étranger. Pour que s’ouvre le débat, pour que tout le monde sache qui a touché de l’argent du prince et qui non. Mais, il n’y a rien eu, ou très peu. Il n’y a eu que silence, envoi d’emails discrets ou, comme dans le cas de Ahmed Réda Benchemsi et d’Abdellatif Housni, le directeur, je présume, de Wijhat Nadar, une manière maladroite de noyer le poisson. C’est-à-dire de répondre à côté.

Commençons par ceux qui se sont tus. Il y a Taoufik Bouachrine, qui est, quoi qu’on dise, un grand journaliste qui s’est laissé happer à une certaine époque par la proximité de « Moulay Hicham ». Puis, l’ex-journaliste istiqlalien Khalid Jamaï. Dans ce dernier cas, le silence de Jamaï est normal. Il a déjà répondu que l’origine, très douteuse, de la fortune de MH ne « l’intéressait pas ». C’est logique comme raisonnement, puisqu’il en a bénéficié pour aller se soigner à Paris dans l’un des meilleurs hôpitaux de France.
Une réponse explicite mais « à côté de la plaque » est celle d’Abdellatif Housni. Je ne sais pas pourquoi ce monsieur s’est senti visé puisque je n’ai pas cité son nom. J’ai parlé de Wijhat Nadar pour rester fidèle à ce que m’a raconté MH. Si ce dernier m’avait dit qu’il avait donné de l’argent à Abdellatif Housni, je l’aurais écrit, mais il a juste parlé de son « aide » à Wijhat Nadar, et c’est ce que j’ai souligné.
Dans sa réponse colérique au site Al Badil, « Si Housni » se perd un peu dans sa diatribe. Il assure que j’ai accusé également le professeur Abdellah Hammoudi d’avoir touché de l’argent. C’est absolument faux. Je n’ai jamais écrit cela et pour preuve, mes écrits sont là, en accès libre sur « Demain » ou dans les archives du quotidien Sahifat Annass. Mais peut-être que Housni veut impliquer Hammoudi dans cette affaire pour ne pas rester seul dans la « harira ». En tout cas, ce qui est intéressant dans la réponse de Housni c’est qu’il reconnait, sans s’en rendre compte sûrement, qu’il a l’habitude de quémander de l’argent à Hicham El Alaoui, puisqu’il raconte qu’il lui a demandé une aide financière pour soigner notre défunte consoeur Latifa Boussaâdane.
Mais les faits sont têtus. Pour prouver sa bonne foi, Abdellatif Housni n’a qu’à publier les chiffres de vente de sa revue trimestrielle et les balances comptables. Le reste c’est du blabla.
Quant à Ahmed Réda Benchemsi, comme à son habitude, il louvoie. Sur sa page Facebook il parle vaguement de « rumeurs » qui ont la peau dure. Des rumeurs ? Ce qui a la peau dure, c’est que Benchemsi logeait chez « Moulay Hicham » à Paris quand le livre est sorti en France, sûrement pour lui faire répéter les deux ou trois phrases savantes que le prince pérore à chaque passage à la télé. Et surtout, comme tout le monde l’a remarqué, « Moulay Iznogoud » évite soigneusement de citer son « nègre » dans son pamphlet. N’est-ce pas étrange que Hicham El Alaoui parle de tous les journalistes qu’il a connus sauf de Benchemsi, le journaliste qui lui a dédié un grand reportage et la couverture de Tel Quel, et qui se trouve dans le même « centre de recherches » que le prince finance à l’Université de Stanford ? Tout de même, on n’est pas cons !
Il fut un temps où j’ai connu Benchemsi éditorialiste prolifique quand il me dédiait au moins un édito chaque mois (surtout quand j’étais en prison ou privé de mes journaux), publiait plusieurs chroniques de ses collaborateurs, comme cet écumeur de bars, Karim Boukhari, et distillait contre moi quelques injures savamment enrobées dans sa publication. Déjà, à l’époque où il travaillait à Jeune Afrique, cette grande école du chantage et de la vente, contre monnaies sonnantes et trébuchantes, de reportages bidonnés et d’éditoriaux laudateurs sur les régimes dictatoriaux arabes et africains, il avait écrit au lendemain de l’interdiction de Demain en 2000 par le premier ministre Abderrahman Youssoufi que j’étais un proche de Fouad Ali El Himma et d’André Azoulay, alors que je n’ai jamais, mais vraiment jamais de ma vie, rencontré ces deux personnes. Il a aussi écrit que je me suis enrichi avec de la publicité d’Etat, ce qui a fait sûrement rire les agences de communication qui, toutes, sans exception, me boycottaient allégrement. Et pas seulement pour la publicité d’Etat, mais pour la privée aussi.
Pour ceux qui ne le savent pas, Benchemsi a dirigé Tel Quel, qui a été la publication qui a le plus bénéficié, dans toute l’histoire de la presse au Maroc, des campagnes de publicité de l’Etat et de celles des entreprises privées. Et alors qu’aujourd’hui il affiche son anti-makhzenisme militant sous le parapluie de « Moulay Hicham », dans le passé il a toujours, quand la manne de la publicité entrait à flot dans sa revue, crié sa fidélité au trône et au roi Mohamed VI. Jusqu’au point qu’il a été surnommé « Merci Majesté ! ».
Benchemsi est allé jusqu’à défendre l’usage de la torture sur les islamistes. Et il n’a jamais reconnu ses coupables liaisons avec le général Hamidou Laânigri quand ce dernier dirigeait la DST.
Le commandant Mahjoub Tobji, à qui Tel Quel prête des accointances avec la DGED, et auteur d’un livre critique sur l’armée marocaine, « Les officiers de Sa Majesté », paru chez Fayard, raconte à ses proches le jour où il a fait une bien étrange découverte. Alors qu’il était dans le bureau de la DST de Laânigri, à Témara, ce dernier a reçu un appel de Benchemsi et, sourire aux lèvres, il a mis le haut-parleur pour que son hôte puisse entendre comment le directeur de Tel Quel suppliait une autorisation pour publier une histoire « sensible ».
Et c’est cette même personne qui est devenu, soi-disant, un « opposant à Sa Majesté » sous la bienveillante protection du cousin du roi.
Je sais que certains intellectuels de salon, membres de cette opposition du net, petite bourgeoise et francophone, vont dire à Benchemsi : « Réda, ne réponds pas à ce plébéien de Lmrabet. De la hauteur, Réda, de la hauteur ! ». C’est vrai. Quant on a les pieds dans la merde, assurément il nous faut de la hauteur. Beaucoup de hauteur.
Et, encore une fois, je n’invente rien. Tout est dans les archives de Tel Quel, et il suffit de quelques coups de fil aux témoins de ce que je raconte, et qui sont encore en vie, pour confirmer ou infirmer mes dires.
L’autre journaliste évoqué dans mon article, El Houssine Majdoubi, se tait. Du moins sur Alifpost, son site de propagande en faveur de « Moulay Hicham ». Par contre, il est très productif dans l’envoi d’emails (j’en ai reçu trois au total), dans lesquels la seule chose qu’il reconnaît c’est le « prêt » que lui a octroyé le prince. Pour le reste, tout est « faux ». Ah bon ! Quand est-ce que j’ai menti ? L’achat de ses deux appartements et d’une voiture de grosse cylindrée (rouge) alors qu’il ne travaillait pas ? La photo de Bouachrine en short qu’il m’a exhibé ? L’achat d’actions dans le capital d’Al Ayyam ? Ou bien les messages-informations qu’il me transmettait de la part de son maître ? Ou, peut-être, ai-je menti quand j’ai raconté son arrestation par la BNPJ et la visite de Hamidou Laânigri ?
Je voudrais, et les lecteurs aussi je crois, que M. El Houssine Majdoubi explique où se trouvent les mensonges que j’aurais proférés à son égard ? Majdoubi, qui ne fait rien sans en référer à son « prêteur », n’a qu’à publier ses réfutations sur Alifpost, sur « Demain online » et dans Sahifat Annass, et je promets de publier mes preuves.
Enfin, dans cette affaire, il y a un donneur de leçon qui est le directeur de l’hebdomadaire Al Ayyam et président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ). Je parle de Nordine Miftah que j’ai cité dans le dernier article comme bénéficiaire indirect des capitaux venant des proches du « prince banni ».
J’avoue que je m’attendais à une réponse fournie de l’intéressé. Hélas, Miftah a préféré ne pas répondre. Il a simplement déclaré que c’était un « crime » d’évoquer le cas de ce photographe d’Al Ahdate Al Maghribiya qui a vu la fête de son mariage ratée par peur de devoir rendre des comptes au général Hamidou Laânigri pour une photo que j’avais publiée à Demain magazine.
Miftah a lâché le mot de « crime » lors d’une allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse organisée par l’officine au Maroc de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Soit dit en passant, il faut tout de même s’étonner que l’UNESCO invite un journaliste compromis avec ce régime qui tue la presse libre, et non pas un journaliste en butte aux persécutions du Makhzen. Mais bon, l’UNESCO est libre d’inviter qui elle veut.
Avant tout je voudrais dire que notre confrère photographe est une victime dans cette affaire. Comme tant d’autres. Et à continuation, je voudrais poser quelques questions. Où était Miftah, ce grand « batal » de la déontologie journalistique, quand un journal a traité textuellement, en une de journal et en gros caractères, notre confrère Rachid Nini d’un innomable gros mot, impossible à reproduire ici ? Où était Miftah quand son prédécesseur à la tête de la FMEJ et actuel directeur général de la MAP, Khalil Hachimi Idrissi, a écrit un jour dans Aujourd’hui le Maroc que Nabil Benabdellah n’était pas un Homme en insistant sur le « H » majuscule ? Où était Miftah quand Maroc hebdo a publié des dossiers explicitement racistes sur les subsahariens ?
Peut-être qu’il était dans une taïfa du Golfe persique, une région où il aime aller.
Miftah n’a pas le droit de me donner des leçons de morale ni de déontologie journalistique. Miftah a eu un jour entre les mains une photo de la mère du roi. C’était un scoop énorme. Mais au lieu de la publier et de prendre ses responsabilités, il a prévenu le Palais et a demandé gentiment l’autorisation pour le faire. Mal lui en a pris. Il a été poursuivi en justice et humilié publiquement.
Cette manière de faire est d’ailleurs caractéristique des méthodes « déontologiques » de Miftah. Une ex-journaliste d’ Al Ayyam, Maria Moukrim, m’a raconté un jour, dans un café sur l’autoroute entre Rabat et Casablanca, qu’elle avait un jour interviewé un ex-agent des services secrets marocains, Hicham Bouchti, qui lui avait raconté une drôle d’histoire. Bouchti, qui était alors emprisonné au Maroc et qui en parlant s’exposait à des représailles eut le courage de lui raconter les tenants et les aboutissants d’un complot monté contre moi par El Himma, Laânigri, Al Ahdate Al Maghribia et Maroc hebdo, avec la complicité, ce qui est extrêmement grave, de certains éléments de la police française. Moukrim m’avoua tout devant plusieurs témoins. Elle m’expliqua aussi qu’elle avait fait son travail, recoupé l’information et s’apprêtait à le publier quand Miftah est intervenu pour la censurer.
J’attendais de Miftah qu’il dise qu’il ne savait pas que l’argent de Bouachrine et de Majdoubi, qui a servi à financer Al Ayyam, provenait de « Moulay Hicham ». Il n’a rien dit. C’est étonnant, parce qu’il serait le seul journaliste au Maroc qui ne savait pas que Bouachrine et Majdoubi sont proches de MH. C’est possible, mais fort improbable. L’ancien directeur d’ Assahifa, Aboubakr Jamaï, raconte à tout le monde que MH est à l’origine du départ de Nordine Miftah d’Assahifa pour fonder Al Ayyam. Il l’a récemment raconté dans les détails lors d’une interview à un journaliste arabophone d’un grand quotidien de Casablanca qui, pour le moment, a préféré ne pas publier ces données.
De plus, si mes souvenirs sont bons, après la publication du livre d’Ali Amar révélant que MH lui avait facilité certaines données sur la cour de Mohamed VI, c’est dans Al Ayyam, et non ailleurs, qu’a répondu « Moulay Hicham ».
Donc, les leçons de déontologie de Miftah, qu’il se les garde pour lui. Il en a grandement besoin.
Je ferme cette énorme parenthèse, et je vais raconter les trois fois où le « prince banni » a détruit la vie de trois personnes qui lui étaient chères.
Dans son livre, « Moulay Hicham » raconte le harem nourri de son grand-père, Mohamed V, ainsi que celui de son oncle, Hassan II. Mais qu’en est-il du sien ? Je ne vais pas parler de tout le harem de MH. C’est impossible et je n’ai pas envie de m’aventurer dans la vie privée d’autrui. Je ne vais pas, par exemple, parler de cette « femme blonde » dont une certaine presse aux ordres a parlé il y a quelques années. Je m’abstiens. Je vais simplement parler de ce que je sais, d’un épisode qui a eu des effets dévastateurs sur la vie d’une femme puisque le Palais, l’armée, les services secrets, et même des amis intimes du prince, ont été impliqués, contraints et forcés, dans cette histoire.
Entre 2003 et 2004, alors que je me battais contre le régime et que des amis à travers le monde faisait pression pour me faire libérer, notre ami le prince en a profité pour séduire une amie qui, discrètement, travaillait pour ma libération. Utilisant sa condition de prince, MH a promis le mariage à cette malheureuse en lui assurant que son divorce avec Malika Benabdelali était proche. Là, certains me diront : « Stop ! C’est son jardin secret ! ». Et bien non, puisque lui-même a fait en sorte qu’il ne le soit pas. Non seulement il a utilisé son téléphone portable pour communiquer avec cette femme, mais il a utilisé sa maison de l’OLM (Office des logements militaires) de Rabat et sa résidence de Paris pour ses ébats. Alors que tout le monde sait que le portable de « Moulay Hicham », sa maison de Rabat et sa résidence de Paris sont mis sont sous étroite surveillance, le « prince banni » a fait comme s’il ne se passait rien.
Pourquoi l’a-t-il fait en sachant pertinemment qu’il était surveillé ? C’est simple. Pour s’amuser. Même au détriment de gens qui lui font confiance. Résultat, ses manières maladroites, qui ne l’étaient pas en fait, ont attiré les pires problèmes à la famille de cette femme à qui il avait promis le mariage (sûrement en tant que deuxième épouse..). Son appartement, ceux de sa famille furent surveillés de près par une cohorte d’agents, leurs téléphones furent mis sur écoutes et surtout, le frère de cette dame, un militaire de carrière, fut convoqué et cuisiné pendant des jours par les services secrets. MH avait réussi à foutre la merde, et quand c’était fait, il arrêta tout. Sa proposition de mariage fut retirée et la femme, dont la famille était secouée par cette affaire qui la dépassait, entra dans une longue dépression. Plus tard, on apprit que des enregistrements « chauds » circulaient dans certains cercles et demeures de Rabat sans qu’on sache qui les a diffusées.
L’autre histoire qui a failli détruire la famille d’un de ses amis est celle du « faux anthrax ». Dans son livre, le « prince banni » en parle, mais il maquille la réalité pour se donner le beau rôle. Dans « Journal d’un prince banni », « Moulay Hicham » nous raconte que Hicham Qadiri, un de ses amis d’enfance, a fait une « blague potache » à un autre de ses amis d’enfance, Abdelkader Alj, à qui il a fait croire qu’il lui avait envoyé une enveloppe avec de l’anthrax pour le tuer, et que le général Laânigri en a profité pour monter un énième complot contre lui. Or, MH a oublié de dire qu’il y a des témoins qui étaient présents quand il a demandé à ce pauvre Qadiri de faire sa « blague potache » à Alj. Je le sais parce que MH m’a raconté toute l’histoire pour que je la raconte dans mon journal, en évitant de dire, bien sûr, qu’il est à l’origine de tout et en le présentant comme la victime du Makhzen. Chose que je ne savais pas jusqu’à ce que je lise le PV de police de Hicham Qadiri.
Hicham Qadiri est passé en jugement, alors que le vrai coupable, ou la prétendue victime du Makhzen, « Moulay Hicham », n’a rien eu. Qui aurait osé appeler un prince alaouite, cousin du roi, à la barre d’un tribunal ? Mais, il s’est bien amusé. Je me rappelle comment il s’esclaffait de rire quand il nous racontait cette histoire.
Depuis, ni Qadiri ni Alj ne lui adressent la parole. Et ils l’évitent comme la peste. Comme d’ailleurs son autre ami d’enfance, Thami El Glaoui, le petit-fils du pacha de Marrakech. C’est chez Thami dans son appartement de l’Agdal que nous nous rencontrions, Aboubakr Jamaï, Ali Amar et d’autres, pour parler et discuter. On ne complotait pas, on papotait innocemment. Le Maroc est un Etat policier où tout se sait, et cela ne m’étonnerait pas d’apprendre un jour que la DST avait placé des micros dans l’appartement du Glaoui. Car, quelque temps après, des représailles s’abattirent sur Thami qui, à l’instar de Hicham Qadiri a fini par le payer très cher sa proximité avec « Moulay Hicham ». Pour se venger de nous recevoir chez lui, le Palais ordonna au ministre des affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, d’éloigner El Glaoui et de le nommer à l’ambassade du Maroc au Pakistan. Autant dire un exil lointain et forcé. Naturellement, considérant qu’il s’agissait d’une punition et qu’il n’avait rien fait pour la mériter, Thami El Glaoui refusa cette nomination puisqu’il en avait le droit. Et qu’arriva-t-il ? Il fut expulsé sans ménagements de la carrière diplomatique. El Glaoui ne se laissa pas faire et déposa plainte auprès du tribunal administratif de Rabat qui lui donna raison et condamna le ministère des affaires étrangères à le réintégrer. Ce que ne fit pas Benaïssa puisqu’il avait de « hautes instructions ».
Mais, et c’est là où je veux en venir, nous pensions tous, vraiment tous, et surtout Thami El Glaoui, que vu que c’est à cause de lui que le petit-fils du pacha de Marrakech avait été radié de la fonction publique, le prince Hicham El Alaoui allait lui venir en aide à son ami en lui proposant un poste dans sa fondation aux Etats-Unis le temps de résoudre son affaire avec le ministère des affaires étrangères. Et bien non. Rien du tout. « Sidi Moulay » avait fini de s’amuser et le sort de Thami ne l’intéressait plus. Depuis, comme la plupart de ses amis d’enfance, Thami El Glaoui ne parle plus à « Moulay Hicham ». Il a été depuis réintégré dans la diplomatie marocaine et a été nommé il y a quelque temps chef de la mission diplomatique marocaine en Afrique du sud. Et si vous voulez le fâcher, parlez-lui de son « ami » Hicham.
Je voudrais terminer cette histoire en signalant que MH dit à tout le monde que Thami El Glaoui a été récupéré par le Makhzen. Une affirmation fallacieuse et ignoble de ce prince qui aurait dû au contraire demander pardon à son ami d’enfance pour tout le mal qu’il a fait à sa famille. Thami El Glaoui n’a jamais été un opposant. C’était un ami de MH à qui le pouvoir a voulu imposer de rompre avec lui et qui, par principes mais aussi par logique, a refusé. Et il l’a payé cher. Distiller malicieusement qu’il a été acheté par le régime est non seulement malsain mais injuste.
C’est pour vous dire la nature de ce prince qui s’amuse tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, cassant tout sur son passage sans se soucier d’autrui.
Après la sortie du livre d’Abdessadek El Glaoui, père de Thami et ancien président de la Cour des comptes, sur son père, le pacha de Marrakech, comme tout lecteur intéressé par l’histoire de son pays j’ai acheté l’ouvrage et j’ai demandé à Thami de le donner à son père pour qu’il me le dédicace. Abdessedak El Glaoui a refusé. Est-ce que je me suis fâché ? Non ! Nous sommes au Maroc, et je suis définitivement compromis avec la dissidence pour démocratiser le pays, et les gens ont peur qu’on les identifie avec toi. Je ne dirais jamais : Abdessedak El Glaoui a été acheté par le Makhzen… Je dis : Adechi ma aânta allah !
Je vais finir cette dernière chronique par une anecdote qui confirme que ce prince est un inélégant et un rustre. Un jour, en sortant avec sa femme d’un diner que lui avait offert Ali Amar à Casablanca, il m’envoya un SMS dans lequel il me décrivait le « somptueux » appartement d’Ali Amar qu’il ne pouvait, m’écrivait-il, avoir acheté de ses propres deniers ». Ya salam ! Ali Amar et sa femme l’avaient invité, reçu, nourri et s’étaient occupé de lui et de sa femme pendant toute la soirée et voilà comment il les remerciait. Je connais cet appartement pour y avoir été invité plusieurs fois. Et s’il est confortable, il n’est pas, à mon humble avis, « somptueux ». Je l’ai raconté à Ali Amar qui m’a autorisé à évoquer ici cette anecdote qui en dit long sur la personnalité de ce prince aigri et qui, comme Iznogoud, le personnage de bande dessiné qui veut « devenir calife à la place du calife ».
Je termine cette ultime chronique en défiant quiconque de prouver que durant ma longue vie de journaliste au Maroc, ou à l’étranger, j’ai été soudoyé, acheté ou utilisé pour m’enrichir. Tous les services secrets marocains, de l’intérieur, comme de l’extérieur, avec souvent l’aide des services secrets espagnols et français, ont enquêté sur moi, ont passé au crible ma vie et celle des miens pour ne rien trouver. Absolument rien.
Contrairement à d’autres, je ne renie rien de ce que j’ai fait et écrit dans le passé. Et c’est pour cela que je ne supporte pas d’être souillé par un homme, « Moulay Hicham », que j’ai défendu quand tout le monde tremblait devant les menaces de Laânigri et d’El Himma, et qui en réponse, avec l’aide d’un drogué au shit, a essayé de me dénigrer. L’erreur de ce prince c’est de ne pas comprendre que si je ne me suis pas laissé séduire par le Makhzen de Mohamed VI, je n’allais pas me laisser attirer par le « Mkhizène » de « Moulay Hicham ».
Je remercie le directeur de Sahifat Annas d’avoir permis au journaliste que je suis, interdit de l’exercice de son métier durant dix ans (2005-2015), de m’avoir permis de m’exprimer. Avec tous les risques que cela comporte pour sa publication.
Je vous dis adieu, ou peut-être au revoir si dieu le veut.
Ali Lmrabet

Le texte est publie avec l accord de son auteur
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قررت السلطات المغربية منع المسيرة الشعبية المقرر تنظيمها بالعاصمة الرباط يوم الاحد 23 ماي الجار ...
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كوميساريا تامسنا تتستر على بوليسي عنف استادة ...

 Apr 23, 2021    0    
تعرضت الاستاة هدى جبيري لاعتداء عنيف بسوق قرية تامسنا من قبل بوليسي متعجرف بعدما رفضت الادعان ل ...

وتستمر فضائح مستشفى ابن رشد بالدار البيضاء

 Apr 06, 2021    0    
نصيب من الفضائح الصحية  يشهده المستشفى الجامعي ابن رشد بالدار البيضاء والغالب فيه هو «طرد المرض ...
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ملامح الثقافة العربية في ايطاليا

 Jun 22, 2020    0    
بقلم عز الدين عناية
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صرخة من أجل المدرسة العمومية

 Mar 09, 2019    0    
منصور عبد الرزاق
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مآلات الثقافة والمثقّفين , نحو سوسيولوجيا للخ ...

 Feb 27, 2019    0    
عز الدين عناية
 
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ماوراء البرامج التنموية الملكية من تضليل ...

 May 31, 2021    0    
بقلم ناصر موحى
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العدالة بسرعتين

 Mar 19, 2021    0    
اسماعين يعقوبي
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موظفو الاكاديميات بين بنكيران والرمضاني

 Apr 06, 2021    0    
بقلم لحسن أمقران