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استاذ جامعي يفضح : الشواهد الجامعية تباع وتشت ...
Oct 17, 2020 0
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اختلالات في محاربة كورونا (كوفيد19) بالأكاديم ...
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[left]Joe Yamna la rebelle
Me voici donc esseulée, maudissant les théories de mes amours, d'un pessimisme pointu. Peut-être Rouge, et à plein souffle. Les cheveux décoiffés, escamotaient mes lèvres pâlies, d'où jaillissait un mépris silencieux, de l'homme, les [/HTML]
Me voici donc esseulée, maudissant les théories de mes amours, d'un pessimisme pointu. Peut-être Rouge, et à plein souffle. Les cheveux décoiffés, escamotaient mes lèvres pâlies, d'où jaillissait un mépris silencieux, de l'homme, les [/HTML]
Joe Yamna la rebelle
Me voici donc esseulée, maudissant les théories de mes amours, d'un pessimisme pointu. Peut-être Rouge, et à plein souffle. Les cheveux décoiffés, escamotaient mes lèvres pâlies, d'où jaillissait un mépris silencieux, de l'homme, les yeux fermés. Mutilée, mon cœur noirci, desséché à son tour par un chagrin âpre, s'arrêtait de battre, délicatement, paralysant ainsi mes membres, dont les veines internes, se dilataient d'un grand pas, vers les éternités. Des éternités exhortées d'un grand souffle, par une solitude démesurée, au milieu des morts, à quelques pas, des miens. Sans doute, des âmes égarées, au regard vide, croyant peut-être encore aux promesses, d'une vie meilleure. N’ayant plus de mari. Aucun amant. N'ayant plus de chien, au dernier printemps. N'ayant plus de fils, de bien-aimé, de cortège que mes pensées, dans un vertige noir, où la lune s'en allait en guerre, éteindre les cieux, ornés de quelques étoiles.
J'ai souffert toute une vie. Ah cette vie ! Comme elle se leurrait, vomissant mes illusions d'une fumée noire. Comme elle se perdait, avec mes airs d'insouciance, si détachée du monde, habituée aux nuits passées devant mes livres, et ne songeant qu' à regagner les grâces des poètes perdus. Une seule chose, freinait mes humeurs d'un grand désastre, et de tous cotés, le mariage. C'était vrai, je câlinais promptement le temps, du haut de mes vingt-huit ans. Et ainsi, au milieu de cette poussée de tensions, le mariage se dressait comme une exploitation agricole, où on ne pouvait négocier les prix, mais où se cultivait les myrtilles du Canada, et le cacao de Madagascar. Otman, patron de mon beau-frère, toujours correcte, éduqué aux bonnes manières de la bourgeoisie, se confortait dans sa froideur trompeuse d'homme d'affaire, pour nous séduire, ma famille et moi. C'était un homme étrange, claustré sous la raideur de ses tristesses, la souffrance d'une nature ferme, agonisant en secret de s'être fait cocu dans son précédant ménage, avec une autre femme. Rien ne pressait, en tout cas, pas pour moi. Le mariage, ce n'était pas que ça m'empêchait de dormir, mais mes parents poussaient si fort, devant ses ambitions, qu' à la longue, je finis par céder, et par prendre Otman comme époux. Mes parents goutaient là une gaieté de plus, ils ne trouvaient rien de trop beau pour leur fille aînée, promise à un bel avenir, aux bras d'un homme, qui en apparence, n'était que parfait. Etait-ce une existence joyeuse, que de passer ses journées à attendre un mari, lorsque celui-ci voyageait toute la semaine, jusqu'au jour, où ce dernier, se décidera à me faire un enfant, peut-être? Le marié, était un bel homme, sans doute, le plus riche de sa génération. C'était avant tout, un compétiteur exalté, qui perdait le bon sens à satisfaire ses passions démesurées, et déboursait des sommes importantes, par des gestes de déraisons, pour des voyages, des maisons, et des voitures de sports. Et ce furent des marmonnements de joies, au milieu des nuages effarés, devant mon caftan blanc, la tête droite, pour honorer mes obligations de Madame S.
Un dimanche, on vint à parler d'amour et de passion, et un grand débat se haussa, l'éternel débat pour savoir si l'on pouvait aimer qu'une fois, dans une vie. Alors, comme un salaud, il évoqua le cas de ses amis divorcés, jurant fidélité à leurs amours perdus, incapables d'aimer une seconde fois, mais aussi mon cas, n'ayant aimé qu'une seule fois, à mes vingt-ans, d'une fièvre affable. Ma réponse, telle une fragrance toxique, empoissonnant l'air de son arôme, détraquait toute sa tête, dans un élan de folie, et cognait mes entités, à plus de mille hommes, en un seul. Une peuplade de rancune crevait en lui, une peuplade envenimée, gavée lentement à l'arsenic, et que je devais payer, à présent. Des printemps, et des printemps de rancœurs rouges, le torturaient d'une boulimie de génocide, sur les femmes, toutes des putes, comme il le répétait, par orgueil. Chaque soir, lorsqu'il sentait que tout en moi le refusait, il me caressait sans même en tirer de plaisir, insistant avec brutalité, à un besoin de faire ça, à la fascination de sans cesse m'humilier, comme ci je n’étais qu'une bouteille de bière négligée. C'était une souffrance sans convalescence, ou du moins possible, où il demeurait provoquant, avec son mépris des femmes, sa volonté de me posséder, de me sodomiser, en dehors des jouissances légitimes, profitant de ma lâcheté, pour me mépriser, me traitant en putain, me racontant qu'il avait eu pour maitresse un homme, puis une femme plus jeune, devant laquelle j'étais honteuse de me montrer. Otman se faisait grossier, tortionnaire, jusqu' à me fracasser en miettes, puis, s'occupant de me procurer ce dont j'avais besoin, pareil à un chien, qui ne méritait de manger, que lorsqu'il était obéissant, et soumis. Une brute sans doute. Un psychopathe dans l'âme, qui me déchiquetait le visage, frémissant sous des caresses douces, pour voiler sa mélancolie, jusqu' à ne plus pouvoir s'oublier, pour finalement, me questionner, comme à chaque soir "Tu me trompes, n'est ce pas ? Je sais que tu me trompes " . A ces heurts fréquents, les mains sur le ventre, je cherchais à m'étrangler, pour m'affranchir de cet homme, à jamais, et pour toujours.
J'ai été mariée par convenance, puis rejetée, tyrannisée, trompée sans cesse, dans le grand silence, par un homme malade, que rien désormais, ne pouvait soigner. Toujours se soumettre devant les abaissements jusqu' à ne plus exister, pour rester mariée, n'était-ce pas un divertissement toxique qui ne pouvait durer d'avantage ? Qu’ai-je encore à craindre finalement de cet homme, puisque tout le mal est fait ? Ne pouvant plus corrompre mes amertumes, il ne saurait plus éveiller mes larmes à nouveau. L’anxiété et la perversion, sont deux souffrances, dont il m’a, à jamais affranchie. Sans doute, il était convaincu, de m'avoir fait assez de mal, pour s'en rappeler toute une vie, et ainsi me marquer, telle une bête de cirque. Mais quelle vie, allait venir, après l'avoir épousé ? Des coups de ceinture, du sang giclé de partout, des insultes, des infidélités à cause du grand froid, et une multitude d'ecchymoses, qui me tiraient vers le fond, pour tomber encore plus bas. De haut, en bas, il croyait se venger de moi, comme de toutes ses partenaires, sous les airs limpides du matin. Sous ces étoiles rayonnantes, de toutes parts, des graines s'enflaient, des germes poussaient sous la terre, et des embryons se délivraient à jamais, de cette existence piètre, et galvaudée. Quand je pense qu'il a provoqué ma fausse couche, par un coup violent, et qu'il a souffert ce que j'ai souffert, pour une fois, à la perte de cet enfant, je ne peux que sourire au soleil de l'éternité, avec la pensée qu'une minute de plus allait être la mort, pour son fils, mon fils, s'il avait vécu, avec pareil homme. Toute espérance de vie, s'en est allée, avec Otman. Et, il n'y eut rien, plus rien entre nous, rien que la masse d'un corps nu, dépouillé de toute vie, brisé d'impuissance, à la perte de sa dignité, de sa maternité, de ses essences, et de son âme.....
J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions Non pas nos torts, il n'en est en amour, Mais l'absolu de nos opinions Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
Paul Verlaine
Me voici donc esseulée, maudissant les théories de mes amours, d'un pessimisme pointu. Peut-être Rouge, et à plein souffle. Les cheveux décoiffés, escamotaient mes lèvres pâlies, d'où jaillissait un mépris silencieux, de l'homme, les yeux fermés. Mutilée, mon cœur noirci, desséché à son tour par un chagrin âpre, s'arrêtait de battre, délicatement, paralysant ainsi mes membres, dont les veines internes, se dilataient d'un grand pas, vers les éternités. Des éternités exhortées d'un grand souffle, par une solitude démesurée, au milieu des morts, à quelques pas, des miens. Sans doute, des âmes égarées, au regard vide, croyant peut-être encore aux promesses, d'une vie meilleure. N’ayant plus de mari. Aucun amant. N'ayant plus de chien, au dernier printemps. N'ayant plus de fils, de bien-aimé, de cortège que mes pensées, dans un vertige noir, où la lune s'en allait en guerre, éteindre les cieux, ornés de quelques étoiles.
J'ai souffert toute une vie. Ah cette vie ! Comme elle se leurrait, vomissant mes illusions d'une fumée noire. Comme elle se perdait, avec mes airs d'insouciance, si détachée du monde, habituée aux nuits passées devant mes livres, et ne songeant qu' à regagner les grâces des poètes perdus. Une seule chose, freinait mes humeurs d'un grand désastre, et de tous cotés, le mariage. C'était vrai, je câlinais promptement le temps, du haut de mes vingt-huit ans. Et ainsi, au milieu de cette poussée de tensions, le mariage se dressait comme une exploitation agricole, où on ne pouvait négocier les prix, mais où se cultivait les myrtilles du Canada, et le cacao de Madagascar. Otman, patron de mon beau-frère, toujours correcte, éduqué aux bonnes manières de la bourgeoisie, se confortait dans sa froideur trompeuse d'homme d'affaire, pour nous séduire, ma famille et moi. C'était un homme étrange, claustré sous la raideur de ses tristesses, la souffrance d'une nature ferme, agonisant en secret de s'être fait cocu dans son précédant ménage, avec une autre femme. Rien ne pressait, en tout cas, pas pour moi. Le mariage, ce n'était pas que ça m'empêchait de dormir, mais mes parents poussaient si fort, devant ses ambitions, qu' à la longue, je finis par céder, et par prendre Otman comme époux. Mes parents goutaient là une gaieté de plus, ils ne trouvaient rien de trop beau pour leur fille aînée, promise à un bel avenir, aux bras d'un homme, qui en apparence, n'était que parfait. Etait-ce une existence joyeuse, que de passer ses journées à attendre un mari, lorsque celui-ci voyageait toute la semaine, jusqu'au jour, où ce dernier, se décidera à me faire un enfant, peut-être? Le marié, était un bel homme, sans doute, le plus riche de sa génération. C'était avant tout, un compétiteur exalté, qui perdait le bon sens à satisfaire ses passions démesurées, et déboursait des sommes importantes, par des gestes de déraisons, pour des voyages, des maisons, et des voitures de sports. Et ce furent des marmonnements de joies, au milieu des nuages effarés, devant mon caftan blanc, la tête droite, pour honorer mes obligations de Madame S.
Un dimanche, on vint à parler d'amour et de passion, et un grand débat se haussa, l'éternel débat pour savoir si l'on pouvait aimer qu'une fois, dans une vie. Alors, comme un salaud, il évoqua le cas de ses amis divorcés, jurant fidélité à leurs amours perdus, incapables d'aimer une seconde fois, mais aussi mon cas, n'ayant aimé qu'une seule fois, à mes vingt-ans, d'une fièvre affable. Ma réponse, telle une fragrance toxique, empoissonnant l'air de son arôme, détraquait toute sa tête, dans un élan de folie, et cognait mes entités, à plus de mille hommes, en un seul. Une peuplade de rancune crevait en lui, une peuplade envenimée, gavée lentement à l'arsenic, et que je devais payer, à présent. Des printemps, et des printemps de rancœurs rouges, le torturaient d'une boulimie de génocide, sur les femmes, toutes des putes, comme il le répétait, par orgueil. Chaque soir, lorsqu'il sentait que tout en moi le refusait, il me caressait sans même en tirer de plaisir, insistant avec brutalité, à un besoin de faire ça, à la fascination de sans cesse m'humilier, comme ci je n’étais qu'une bouteille de bière négligée. C'était une souffrance sans convalescence, ou du moins possible, où il demeurait provoquant, avec son mépris des femmes, sa volonté de me posséder, de me sodomiser, en dehors des jouissances légitimes, profitant de ma lâcheté, pour me mépriser, me traitant en putain, me racontant qu'il avait eu pour maitresse un homme, puis une femme plus jeune, devant laquelle j'étais honteuse de me montrer. Otman se faisait grossier, tortionnaire, jusqu' à me fracasser en miettes, puis, s'occupant de me procurer ce dont j'avais besoin, pareil à un chien, qui ne méritait de manger, que lorsqu'il était obéissant, et soumis. Une brute sans doute. Un psychopathe dans l'âme, qui me déchiquetait le visage, frémissant sous des caresses douces, pour voiler sa mélancolie, jusqu' à ne plus pouvoir s'oublier, pour finalement, me questionner, comme à chaque soir "Tu me trompes, n'est ce pas ? Je sais que tu me trompes " . A ces heurts fréquents, les mains sur le ventre, je cherchais à m'étrangler, pour m'affranchir de cet homme, à jamais, et pour toujours.
J'ai été mariée par convenance, puis rejetée, tyrannisée, trompée sans cesse, dans le grand silence, par un homme malade, que rien désormais, ne pouvait soigner. Toujours se soumettre devant les abaissements jusqu' à ne plus exister, pour rester mariée, n'était-ce pas un divertissement toxique qui ne pouvait durer d'avantage ? Qu’ai-je encore à craindre finalement de cet homme, puisque tout le mal est fait ? Ne pouvant plus corrompre mes amertumes, il ne saurait plus éveiller mes larmes à nouveau. L’anxiété et la perversion, sont deux souffrances, dont il m’a, à jamais affranchie. Sans doute, il était convaincu, de m'avoir fait assez de mal, pour s'en rappeler toute une vie, et ainsi me marquer, telle une bête de cirque. Mais quelle vie, allait venir, après l'avoir épousé ? Des coups de ceinture, du sang giclé de partout, des insultes, des infidélités à cause du grand froid, et une multitude d'ecchymoses, qui me tiraient vers le fond, pour tomber encore plus bas. De haut, en bas, il croyait se venger de moi, comme de toutes ses partenaires, sous les airs limpides du matin. Sous ces étoiles rayonnantes, de toutes parts, des graines s'enflaient, des germes poussaient sous la terre, et des embryons se délivraient à jamais, de cette existence piètre, et galvaudée. Quand je pense qu'il a provoqué ma fausse couche, par un coup violent, et qu'il a souffert ce que j'ai souffert, pour une fois, à la perte de cet enfant, je ne peux que sourire au soleil de l'éternité, avec la pensée qu'une minute de plus allait être la mort, pour son fils, mon fils, s'il avait vécu, avec pareil homme. Toute espérance de vie, s'en est allée, avec Otman. Et, il n'y eut rien, plus rien entre nous, rien que la masse d'un corps nu, dépouillé de toute vie, brisé d'impuissance, à la perte de sa dignité, de sa maternité, de ses essences, et de son âme.....
J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions Non pas nos torts, il n'en est en amour, Mais l'absolu de nos opinions Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
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